Bonjour à toutes,
Depuis le 5 janvier plus de prises de parole.
Sophie nous avait habituées à quelques commentaires et, pour ma part, je prenais beaucoup de plaisir à vous lire.
En ce qui me concerne j'essaie de vivre tout en gardant pour moi mon besoin de féminisation mais je fais en sorte de garder le moral même si souvent c'est compliqué. J'ai compris aujourd'hui, après plusieurs mois de traitement hormonal, que de toute façon pour beaucoup d'entre nous il est bien difficile de vivre au grand jour en femme. Certaines doivent y arriver mais ce n'est pas mon cas, pour des raisons familiales et de relations. Mais je ne regrette pas d'avoir décider de me lancer et de prendre ce traitement. Je me sens mieux au fond de moi même et je vous encourage à le faire. Je vais devoir arrêter ce traitement car, toujours pour des raisons familiales, je dois garder la possibilté de "ressembler" à un homme mais plus personne ne fera douter qu'au fond de moi je suis une femme.
Garder le moral à bientôt Nathalie
Commentaires
bonjour à toutes,
bonjour à toutes,
merci pour tes compliments. Non, on ne garde pas son envie de féminité, et plus on peut la taire, plus on risque de décrocher, on s'enferme pour rêver de mondes faits d'idéaux où on est bien seule à y être, c'est dangereux et il faut en sortir et on agit par à-coups. Les autres doivent nous accepter comme nous le sommes, les égoïstes sont bien présents pour vous vous rappeler que l'on doit vivre de la façon qu'ils désirent et nous obligent à les servir, ils ne pensent pas à partager la vie, pourquoi eux ils vivraient et les trans que par délégation. C'est vrai qu'il a d'autres formes de décrochage dues à l'attente trop longue des soins chirurgicaux, burn-out, mais tu n'en es pas là.
Actuellement, je travaille à recenser les médecins selon les départements et spécialités pour les mettre à disposition des associations qui nous prennent en charge. Il faut bien reconnaitre que les avis sont parfois bizarres, mélangent Trans LGBT et autres sujets (comme ce n'est pas parce que qu'on a rien à dire qu'il faut fermer...) que je préfère ignorer. Il y a toujours un moment de transition à accepter pour tous, et c'est mieux que pour tous de le bien vivre. un psy peut aider, comme il y a plus de 30 ans, un m'a dit :' un psy est là pour aider à prendre la décision et ce n'est pas lui qui la vivra, et son travail consiste à savoir si la personne porte un jugement sain, là sur la transidentité et sur sa transition.
Bises à toutes
à bientôt
Sophie
Bonjour Nathalie,
Bonjour Nathalie,
mais je pense que tu prends de l'androcure, et il a tendance de fatiguer, et à la sortie de l'hiver on peut se sentir moins en forme que d'habitude
cordialement
Sophie